META
Nom des habitants : Metense
Le département du Meta forme avec ceux d'Arauca, du Casanare et
du Vichada l'Orinoquie colombienne, une vaste région de
llanos appelée les « Plaines
orientales » ou «L'Orinoquie »
Pendant l'époque coloniale, le territoire actuel du Meta faisait
partie de l'État du Cundinamarca, et ce jusqu'en 1867. Il devint
une
Intendencia e n 1909. Le
département du
Meta fut créé en 1959 en vertu de la Loi 118 et est
gouverné conformément à ce statut depuis le 1 er
juillet 1960.
D'une superficie de 85 635 km², le département est
bordé par ceux du Cundinamarca, du Boyacá, du Casanare, du
Vichada, du Guaviare, du Caquetá et du Huila. L'est du
département est le domaine des plaines, qui couvrent 80% de son
territoire. Elles sont couvertes en majeure partie de pâturages,
de buissons et de petits arbres. La température moyenne y atteint
29 ºC.
À l'ouest, le relief s'élève : c'est la zone
montagneuse constituée par le versant est de la Cordillère
orientale et la Serrania (chaîne de montagnes) de La Macarena. Il
y règne des climats très variés.
Les terres du département sont drainées par des
rivières de forts débits telles la Meta, l'Ariari, la
Guayabero, la Guayabira, la Manacacías, la Metica, la Guamal, la
Humadea, la Yucao, la Upía, la Humea.
L'économie du Meta dépend
principalement du secteur agricole, qui repose sur l'élevage du
bétail et sur la culture du riz, dont il est le second producteur
national.
Le territoire du département regorge de sites naturels de toute
beauté. Mentionnons tout d'abord le parc naturel de la
Serranía de la Macarena où coule le ruisseau
Caño Cristales, une des plus beaux du monde avec ses
eaux « aux cinq teintes». Le parc national Los Picachos
ainsi que les parc naturels nationaux Sumapaz et Tinigua offrent aux
visiteurs une nature grandiose.
Les différentes régions du Meta déploient des
paysages magnifiques ainsi que des levers et des couchers de soleil
saisissants.
La population avoisine les 780 000 habitants. Une caractéristique
non sans importance est qu'elle compte nettement plus d'hommes que de
femmes.
Le
llanero (habitant des plaines) typique métis est
fort, travailleur et très attaché à sa terre,
à ses traditions, à ses mythes et à sa musique.
Cette musique « des plaines », dont les
instruments prédominants sont la harpe, la guitare à
quatre cordes et les maracas, constitue un des symboles des Plaines
Orientales.
Capitale : Villavicencio
La ville de Villavicencio, communément appelée
Villavo, est aussi surnommée la « Porte des
Plaines ». Elle est située au pied de la
Cordillère orientale dans le nord-ouest du département. On
y observe une température moyenne de 28 ºC.
Elle fut fondée à l'emplacement des terres appelées
Communauté d'Apiay. Les premiers colons venus
s'établir en ce lieu en 1840 lui donnèrent le nom de
Gramalote. À peine deux ans plus tard, un village d'une
certaine importance était déjà implanté, que
la Chambre provinciale de Bogota renomma
Villavicencio en
1850.
Elle est la plus grande ville des Plaines orientales et aussi la plus
peuplée avec ses quelques 350 000 habitants.
La vie culturelle y est animée grâce à ses
musées, ses maisons de la culture, ses théâtres, ses
auditoriums, ses espaces extérieurs vouées aux
événement publics comme les
conchas acústicas
Luis-Ariel-Rey et Arnulfo-Briceño (scène à
ciel ouvert en forme de « coquille acoustique »).
Le Festival de la chanson colombienne a d'ailleurs été
créé à Villavicencio .
Ses maisons d'enseignement, ses écoles d 'art, de musique et de
danse dispensent une éducation de qualité. Des centres
sportifs et des stades ont été construits pour le plaisir
des amateurs d'exercices et de sports. Le tourisme est bien servi par
ses nombreux hôtels, restaurants et bars.
De beaux monuments ont été édifiés comme le
monument au Christ Roi, le monument aux Fondateurs, le monument aux
Combattants morts en action. On y trouve de magnifiques parcs comme le
parc des Libérateurs, le parc de la Vie, le parc des
Journalistes. Villavicencio mérite bien son titre de capitale des
paysages colombiens.